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Salon Marocain

3 décembre 2005

salon traditionnel marocain

salon traditionnel marocain

Salon de l’art de vivre à Marrakech

Gros succès pour la première édition

· Près de 10.000 visiteurs et 70 exposants

· L’artisanat, qui fait vivre le tiers de la population, cartonne


· Les riads, ambassadeurs de charme


Des couleurs flamboyantes, des tissus nouveaux, des bougies originales et de la décoration au design inédit ont séduit les nombreux visiteurs qui se sont rendus à la première édition du salon professionnel de l’art de vivre à Marrakech du 23 au 27 mars. Un rush de près de 10.000 personnes si l’on en croit les organisateurs. Cette exposition, qui s’imposait presque tant l’art de vivre marrakchi (décoration traditionnelle mais revisitée) est prisé, a largement séduit le public par la qualité des produits exposés. Un événement dont l’objectif est également de promouvoir le patrimoine matériel et immatériel de la ville de Marrakech, de sa médina, indiquent les organisateurs. D’ailleurs un hommage a été rendu aux artisans traditionnels pour la précision et la minutie de leur travail. Ce fut également, lors de ce salon, l’occasion de présenter les dernières tendances de l’artisanat marocain en vogue dans la ville ocre.
Surtout qu’aujourd’hui cet art, de par les nombreuses inspirations et les designers cosmopolites, est en perpétuelle quête de renouveau. Rappelons tout de même que l’artisanat fait vivre le tiers de la population locale, et ne cesse d’attirer les décorateurs étrangers. Le phénomène des riads, avec près de 1.000 maisons restaurées, y a fortement contribué devenant, en peu de temps, la vitrine de l’artisanat et de l’immobilier à Marrakech.
En effet, l’activité artisanale connaît depuis quelques années, un regain d’intérêt et un grand développement tant au niveau des matériaux que sur le plan commercialisation. Elle participe, en outre, à positionner l’image de marque de Marrakech dans le tourisme. Durant les cinq jours d’exposition, plusieurs profils d’hébergement ont été présentés (maison d’hôtes, demeures de charme…) et de nouveaux investisseurs dans l’immobilier ont décliné leurs plans de résidences «paradisiaques». Des promoteurs de la trempe de Hermès, qui construit un lot de résidences luxueuses sur la route de Tahanaout, était de la partie. C’est le magazine spécialisé Couleurs Com et la société KMT service qui sont les promoteurs de cette première édition, au demeurant fort réussie. Près de 70 entreprises spécialisées dans l’équipement, l’aménagement, la promotion immobilière et la décoration y ont participé. Elle s’est tenue sur un espace d’exposition de près de 1.500 m2. Plus professionnelle que publique, cette rencontre a été dédiée aux entreprises et aux opportunités d’investissement. L’édition a rendu également un remarquable hommage aux artisans et sociétés les plus actives dans la promotion de l’art traditionnel. «Le Trophée du patrimoine» attribué à la société qui a contribué à la restauration du patrimoine architectural a été attribué par Dar Cherifia, un grand musée de la place. Le «Trophée découverte» a récompensé Dakhla Altitude pour l’originalité du produit touristique qu’elle propose. Egalement nominés, la société sportive Itinérance (stages de poterie, de cuisine...) et surtout le réceptif Aetas Maroc, spécialisé dans le voyage pour handicapés.

Badra BERRISSOULE
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3 décembre 2005

salon marocain d occasion

salon marocain d'occasion

4e Salon Image et Son

Offre restreinte pour les pros
· De grandes marques étaient à Tokyo pour un autre salon

· En revanche, le grand public, lui, était servi


LA toile est tombée sur le Salon international Image et Son de Casablanca. Et les exposants, une quarantaine, vont enfin pouvoir reposer leurs oreilles. En effet, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’évènement n’est pas de tout repos. Home cinéma et chaîne Hi-Fi à plein tube, la cacophonie régnait dans une ambiance futuriste.
Succès mi-figue mi-raisin pour cette quatrième édition: il n’y avait pas foule les trois premiers jours. Avec une moyenne de 150 visiteurs, et «surtout des curieux», le public familial du week-end sauvera probablement la mise des 20.000 personnes attendues. On peut regretter par ailleurs que les «pros» du secteur aient «séché» l’évènement. Les géants Sony ou Tektronix par exemple ont déserté pour Tokyo où se déroulait en même temps le Salon Inter-Bee, une manne en terme d’opportunités. Tradec Signal, distributeur multimarques, était en revanche présent avec une multitude de petits bijoux destinés à un public très ciblé: chaîne de TV ou encore sociétés de production. La table de montage Sony à 15.000 euros -qui fait un tabac en Europe et aux Etats-Unis- était présentée par le groupe qui compte pour clients la RTM et 2M, ou bien des institutions telles que l’armée ou le Parlement, selon Aziz Taïef, le directeur de Tradec Signal.
Avec la récente libéralisation du secteur audiovisuel, on aurait pu s’attendre à davantage d’offres spécifiques aux professionnels. Djamel Djadi, Sales manager Europe de Fujinon, a néanmoins annoncé la volonté du groupe «de lancer la HD (haute définition) au Maroc d’ici deux ans. A noter que le Royaume est le premier pays africain à avoir jeté son dévolu sur le procédé. Le marché est prometteur: seuls 10 à 15% des équipements sont en qualité HD. Evs Bradcoast Equipement, le groupe belge a produit, lui, le match de qualification Maroc-Malawi samedi 4 juin en guise de démonstration de la dernière version de serveurs vidéo qu’il souhaite vendre au pays.
La part belle du salon était faite au petit écran. La télévision trustait en effet la grande majorité des stands. LCD ou plasma, de 20 à 50 pouces, le visiteur a eu tout le loisir de découvrir les dernières innovations. Par ailleurs, caméra six fonctions de Samsung à 9.990 DH ou autoradio JVC multifonctions (lecteur DVD, MP3, etc.) à 7.000 DH, par exemple… Des nouveautés certes mais un peu décevant dans la diversité.

Céline PERROTEY

3 décembre 2005

salon and marocain

salon and marocain

TFZ participe au Salon du Bourget
· La zone franche de Tanger part exposer au Bourget les avantages de la destination Maroc

· Le Royaume y participe pour la première fois


LE Salon du Bourget est un rendez-vous mythique pour l’industrie aéronautique et le Maroc entend y frapper fort pour sa première participation officielle. La TFZ, qui se profile comme un vecteur technologique, y participe cette année dans le cadre d’une délégation marocaine. Cette dernière est composée entre autres de l’Agence spéciale Tanger-Méditerrannée, la direction des Investissements extérieurs, la RAM et l’Onda.
Selon Jamal Mikou, directeur de la TFZ, le Maroc sera doublement représenté. La délégation marocaine sera installée dans le hall numéro deux, l’un des rares que visite le président de la République française, tient à rappeler Mikou.
Au prestige de la visite du chef d’Etat français, s’ajoute un écho médiatique très important qui, à coup sûr, profitera au Maroc en tant qu’espace d’accueil. Le stand marocain aura en outre une composante institutionnelle ayant pour tâche de faire la promotion de la structure d’accueil marocaine: la zone franche, mais aussi le port Tanger-Med et ses zones franches, ainsi que l’axe Casablanca-Kénitra qui regroupe nombre de sous-traitants du secteur.
C’est la TFZ qui attire les regards actuellement des sous-traitants des secteurs automobile et aéronautique. En plus de Souriau et de DL Aérotechnologies en 2003 et 2004, quatre autres sous-traitants se sont depuis installés dans le sillage, ce qui prouve le sérieux de la main-d’œuvre marocaine.
Les intérêts ne sont pas seulement d’ordre qualitatif mais aussi logistique. Le Maroc se trouve à un jet de pierre des sites industriels d’Airbus en Europe, Toulouse pour le civil et Séville pour le militaire.
La proximité permet aux sous-traitants aériens de travailler sur la base de stocks réduits au minimum. Et ce sont ces arguments que les officiels marocains entendent mettre en avant dans leur quête d’investissements dans le domaine.
Pour rappel, le salon aéronautique du Bourget, qui a ouvert ses portes le 13 juin, est le plus important au monde. Au total, ce sont 300.000 visiteurs qui sont attendus sur le site de l’aéroport du Bourget, au nord de Paris, pour une 46è édition qualifiée par ses organisateurs «d’exceptionnelle».

De notre correspondant,
Ali ABJIOU

3 décembre 2005

un salon marocain

Salon marocain

Tunis: Ouverture du Salon international de l’automobile

· 100.000 visiteurs attendus jusqu’au 19 juin

LE 6e Salon international de l’automobile de Tunis (Siat), s’est ouvert mercredi 15 juin, au Parc des Expositions du Kram (banlieue tunisienne) où quelque 100.000 visiteurs sont attendus jusqu’au dimanche 19 juin.
Organisé tous les deux ans, le Siat qui a été inauguré par Mondher Zenaïdi, ministre du Commerce, constitue la plus importante manifestation automobile en Tunisie et l’une des plus importantes à l’échelle du Maghreb.
Cent soixante-quatorze exposants (61 venus de l’étranger et 113 Tunisiens) participent à ce salon, contre 152 (53 étrangers et 99 Tunisiens) en 2003.
Le Siat vise à promouvoir le secteur des industries mécaniques et électroniques et à développer les exportations tunisiennes de composants automobiles et pièces de rechange destinés en grande partie au marché français, selon Najib Ben Miled, directeur de la Société des foires de Tunis.
Le Salon 2005 devrait accueillir près de 12.000 professionnels et plus de 80.000 visiteurs, la France étant présente en force avec les concessionnaires des firmes Peugeot , Renault et Citroën.
L’Allemagne est de retour avec Mercedes et BMW, l’Italie est représentée par Fiat et le Japon par Mitsubishi, dont les pick-up vont être montés en Tunisie, suite à un accord avec la Société publique tunisienne d’industrie automobile (STIA) et la société Le Moteur, concessionnaire privé de matériel de transport en Tunisie. L’Iran participe pour la première fois à ce salon avec la marque IKCO et une section est consacrée aux voitures de collection pour permettre aux visiteurs de mieux appréhender l’Histoire de la construction automobile.
Au programme figurent également deux journées de partenariat dans les industries mécaniques et électroniques.

Synthèse L’Economiste
3 décembre 2005

Salon Log’ Equip’Les Asiatiques en force · Le

Salon Log’ Equip’

Les Asiatiques en force
· Le salon de l’ameublement se tient jusqu’au 4 septembre

Des éléphants en bronze et des déesses hindoues, des petites tables en ébène aux pieds finement ciselés et des tapis aux couleurs ocres… Le salon Log’ Equip’, qui fait la part belle à l’ameublement, l’équipement et l’aménagement intérieur depuis le 24 août jusqu’au 4 septembre à la Foire internationale de Casablanca (FIC), distille des parfums exotiques. 4.000 m2 et une trentaine d’exposants venus d’horizons plus ou moins lointains -Chine, Inde, Pakistan, Thaïlande, Indonésie, Egypte, Syrie, mais aussi le Maroc-, pour des produits qui invitent au voyage.
Les 50.000 visiteurs attendus sur les douze jours que dure l’évènement ne devraient pas repartir les mains vides.
Et c’est d’ailleurs le but de ce salon à vocation «commerciale», et non «institutionnelle», comme l’explique le directeur d’Exhibit, l’agence de communication évènementielle organisatrice de la manifestation. Celui-ci assure que ce qui est exposé ici est introuvable en magasin. Effectivement, les meubles asiatiques sont des produits 100% locaux et destinés exclusivement à l’exposition.
Pour le premier jour d’exposition, les visiteurs sont venus flâner en nombre dans les allées encore encombrées de cartons d’emballage et de plastiques qui traînent… Les exposants déballent et disposent leurs produits sur les étals dans une tranquillité qui rompt avec l’excitation à laquelle les consommateurs sont habitués à la FIC… L’exposition prend la forme d’une vaste caverne d’Ali baba avec ses multiples tapis indiens aux couleurs chatoyantes qui bientôt seront accrochés aux parois des stands.
Les patchworks scintillants, d’origine syrienne, invitent à la contemplation, les tentures dorées sont somptueuses, tout comme les multiples étoffes et saris qui pendent. Il faut environ 1.400 DH pour adopter la mode indienne, indique une vendeuse. Les couvre-lits sont brodés à la main, un art de longue haleine que le visiteur ne risque pas de rater lors de sa balade. Les coussins d’un autre stand rappellent l’art persan avec ses pompons et ses couleurs pourpres. Plus loin, de grandes amphores venues de Chine s’imposent au détour des allées. La Syrie refait une apparition avec sa spécialité: les nappes et les serviettes assorties brodées à la main. Des lustres égyptiens richement décorés sont exposés dans divers stands. Et des meubles travaillés à la main et incrustés de nacre retiennent une jeune femme qui parlera un long moment en anglais avec le vendeur pakistanais.
Quelques stands proposent, par ailleurs, tout un tas de «chinoiseries»: des services à thé ou café venus du pays du Soleil levant ou encore des lampes de chevet, des bouilloires et même des tagines bleu roi et dorés d’inspiration asiatique… Un vrai voyage des sens.

Salon Marocain

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3 décembre 2005

les salon marocains

C'est parti pour le 2e salon privé de la sécurité
· 300 participants du secteur -public et privé- attendus

· Innovations et réflexions pour faire avancer le métier


Hasard de calendrier, assure Quentin Loontjens, directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest du Group 4 Securicor, la deuxième édition du salon privé se tient aujourd’hui, mercredi 14 septembre, au moment même où les Etats-Unis commémorent les attentats meurtriers du 11 septembre...
«La première édition a connu un vif succès, plus de 300 participants», indique Loontjens. Bon score pour un salon au concept particulier: il est exclusivement destiné aux professionnels du secteur et se veut un espace de réflexion et d’information sur les tendances et les besoins des entreprises en matière de sécurité et de surveillance humaine et technologique. L’occasion de faire le point «entre collègues» lors d’un déjeuner et de découvrir les nouvelles offres du marché. «Nous attendons de recevoir des recommandations de la part des participants pour l’amélioration de nos services. Un constat dans le monde entrepreneurial: retrouver un environnement sécurisé est devenu une priorité», explique Loontjens. Au Maroc, la profession est toujours en mal d’une réglementation ferme, mais le paysage reste relativement sécurisé, estime le DG du groupe présent dans 108 pays et employant 360.000 personnes.
Le salon assure une sorte de veille: privé et public sont conviés pour faire avancer le métier, en quelque sorte.
Cette deuxième édition fête plusieurs évènements: les 10 ans de présence du groupe au Maroc d’une part -Group 4Securicor, première multinationale à s’implanter dans le pays, a réalisé un chiffre d’affaires de 142 millions de DH en 2004- et la fusion entre Group 4 Falck et Securicor d’autre part, en juillet 2004. La nouvelle identité visuelle du groupe sera d’ailleurs lancée mondialement lors du salon, annonce Loontjens. Nouveaux défis, nouveau logo: l’aigle est abandonné au profit des lettres G et S en noir avec le chiffre 4 au milieu, en rouge. Par ailleurs, l’espace exposition réunit les grands noms du secteur comme IP Vision, Daitem, Hisec, Socaine, JPM,… Ils présenteront les dernières innovations, telles que la vidéo surveillance, les systèmes anti-intrusion, les contrôles d’accès, de ronde ou encore la gestion des issues de secours ou les serrures de sécurité. «Nous allons présenter le dernier système conjointement avec IP Vision: il offre la possibilité de suivre sur l’écran de son mobile, les déplacements à l’intérieur de la société». Un lancement inédit, il est possible désormais de manipuler les caméras au sein des usines à des milliers de kilomètres de là.
Le salon verra également la participation d’Aymeric Chauprade, géopoliticien de renom, connu des lecteurs de L’Economiste en tant que chroniqueur, qui interviendra sur le thème de «La sécurité en Méditerranée occidentale: quatre défis majeurs». Un temps fort de la rencontre.

Céline PERROTEY

SALON MAROCAIN

3 décembre 2005

un salon marocain

France: Ouverture du Salon du tourisme Top Résa
· 15.700 visiteurs attendus jusqu’au samedi 24 septembre

LE Salon professionnel annuel du tourisme Top Résa a ouvert jeudi 22 septembre sa 27e édition à Deauville (Calvados), avec la participation attendue, jusqu’à samedi, de 375 exposants du monde entier.
Le salon avait connu en 2004 une très forte participation, en hausse de 10,3% par rapport à l’année précédente avec quelque 15.700 visiteurs.
Top Résa, qui marque la fin de la saison de Deauville et permet aux agents de voyages de faire leur «marché», regroupera au total 1.350 marques, tour-opérateurs, hôteliers, offices de tourisme étrangers, sociétés de transport, parcs de loisirs et services, portant sur 136 destinations. Le salon se tient dans un contexte de hausse des prix du transport, due à la montée du cours du pétrole et notamment de surtaxes aériennes, et après une succession de catastrophes aériennes entraînant une volonté croissante de sécurité.
Les départs en vacances à l’étranger des Français en voyages à forfait ont augmenté de 12,3% en trafic en juillet par rapport à juillet 2004, et 5% en août, selon l’Association de tour-opérateurs Ceto. Cette tendance permet au Ceto de maintenir une prévision de croissance supérieure à 5% sur l’année.
Par ailleurs, la saison touristique estivale en France devrait être cette année meilleure que celle de 2004, grâce principalement à une fréquentation étrangère supérieure, selon les professionnels du secteur.

Synthèse L’Economiste

VENTE DE SALON MAROCAINS

3 décembre 2005

salon marocain

Salon agroalimentaire Anuga

Les Marocains testent leur positionnement

DNES à Cologne, Mostafa BENTAK
· Beaucoup de monde sur les stands du Maroc

· Le salon, énorme ouverture sur les opportunités mondiales


Au fil des éditions, le salon international de l’industrie et des technologies agroalimentaires, Anuga, confirme sa réputation d’un des plus importants rendez-vous mondiaux pour ce secteur.
A Cologne, du 8 au 12 octobre, le salon offre encore une fois de multiples opportunités d’affaires en regroupant dans un même lieu les professionnels mondiaux des produits agroalimentaires.
Dès 8h30 de la matinée du samedi 8 octobre, les 286.000 mètres carrés d’Anuga grouillaient de 6.294 fournisseurs venus de 108 pays et des milliers de visiteurs et de journalistes. En fin de matinée, la grande machine avait déjà pris sa vitesse de croisière. Les hommes d’affaires et commerciaux découvrent les nouveautés du salon. Cette année, la grande tendance ressentie est le retour à l’alimentation bio, diététique et aux produits du terroir. La plupart des exposants, même les Américains, parlent d’une nouvelle orientation qui privilégie la santé du consommateur. Avec moins de sucre et de sel, les industriels proposent désormais des produits certes pratiques et prêts à être consommés, mais avec moins de suppléments chimiques. Selon Ulf Skaug, un spécialiste américain de l’alimentation, même une multinationale comme McDonald’s a compris qu’il fallait changer de politique. «En 2004, cette société a mis sur le marché 7 produits, tous destinés à une clientèle plus exigeante, qui opte pour un retour aux bonnes vieilles recettes, issues du terroir».
Depuis 15 ans, la société Jack Link’s propose les morceaux de bœuf séchés et mis dans un emballage pratique. Depuis quelques années, elle a pensé à la version halal du produit, qui rencontre du succès dans les pays du Golfe. Selon son directeur pour l’Europe, les hommes travaillent de plus en plus longtemps durant la journée. Ils ont par conséquent besoin de produits alimentaires à la fois sains et pratiques”. C’est ce que les Britanniques appellent «healthy snucking». Selon Steve Fisher de la société First Quality Foods, les consommateurs anglais cherchent désormais des produits du terroir venant de Chine, d’Inde et du Mexique. Surprenant, cette société propose même du couscous avec des saveurs marocaines. La bonne cuisine n’a pas de religion. Anuga est l’occasion pour constater cette grande ouverture mondiale sur les cultures et habitudes culinaires.
Les 45 exposants marocains ne sont pas en reste de ce grand rendez-vous. Sur une superficie de 1.050 m2, soit le double de ce dont ils disposaient durant leurs premières participations, les stands ne désemplissent pas.
Pour Abdelkrim Abouyoub, chef du département de l’Agroalimentaire au CMPE (Centre marocain de promotion des exportations), deux importantes nouveautés marquent la participation marocaine. Il s’agit tout d’abord d’un grand espace dégustation sous forme d’une cuisine ouverte qui permet aux visiteurs de découvrir les techniques de préparation tout en savourant des plats diversifiés. Le couscous est présenté sous forme de salade facile à préparer. Une autre façon plus pratique de promouvoir ce produit.
L’autre nouveauté du pavillon marocain est sans conteste la société de fruits Wenza, qui expose des fruits exotiques cultivés à Agadir. Abderrahmane Tafrout, son manager, a été le premier primé dans l’émission Challenger de la deuxième chaîne. Le CMPE lui a offert un stand au même titre que l’autre finaliste de Challenger Youssef Gardam, manager des «Terroirs de Volubilis» qui expose des huiles d’olives.
Plusieurs importateurs européens se sont intéressés à la grande variété des fruits exotiques regroupés dans le même espace. Pour Mounir Bensaïd, directeur général du CMPE, les exposants marocains ont adopté un schéma plus convenable en montant en gamme sur leurs produits traditionnels et en inventant d’autres. «Les industriels marocains sont désormais conscients de la nouvelle contrainte mondiale de raréfaction des ressources et de la matière première. C’est pour cette raison qu’ils essaient aujourd´hui de tirer le maximum de valeur ajoutée des ressources disponibles”, explique Bensaïd.
Anuga a été l’occasion pour les professionnels marocains de tester leur positionnement par rapport aux marchés mondiaux et mesurer leur niveau concurrentiel. Evidemment, le salon de Cologne n´est pas seulement une occasion pour vendre et signer des contrats. Il permet surtout de connaître les grandes tendances en matière d’alimentation, sachant aussi que le thème de cet Anuga est «goûter le futur».
Outre les produits traditionnels, les professionnels marocains ont présenté toutes sortes de légumes et de poissons marinés et les produits à tapas. Et pour accompagner la tendance du prêt-à-consommer, ils proposent des plats et tagines à réchauffer. La société Arganoil Company, créée en 2000, s’est distinguée par sa nouvelle ligne de cosmétiques à base d’huile d’argane. Zakaria Ouissafane, son directeur général, est confiant dans le succès de ses produits tel le amlou et le miel d’euphorbe connu pour ses vertus curatives, notamment contre le diabète, l’asthme et les problèmes de gorge.
Quant à la société Nobles Délices, qui propose pour la première fois à Anuga la charcuterie halal, elle est confrontée à un problème de fermeture du marché européen sous le poids de fournisseurs historiques qui veulent garder leur suprématie sur ce type de produits en Europe.


Complets jusqu’à 2010!

Les deux passages piéton du magnifique pont «Hohenzollernbruecke», qui traverse le Rhin et donne directement sur l’entrée principale du salon Anuga, est en continu investi par les visiteurs. Ces derniers, au nombre de 168.000, remplissent les métros et trains de Cologne, où pas une seule chambre d’hôtel n’est disponible depuis déjà un mois. Certains hôtels affichent complet jusqu’à 2010! Les réservations sont déjà faites pour les prochaines éditions. La merveilleuse ville de Cologne bouge à un rythme surprenant, faisant aussi le bonheur des artistes de rue qui égaient chaque nuit la place de la majestueuse cathédrale du Dom et des rues commerciales qui se trouvent autour de ce grand monument.



Halal et bio

Les deux grands thèmes tendance de l’Anuga est la nourriture halal et les produits bio. La base de données du salon a répertorié 449 exposants de produits halal. Dans les documents distribués, on trouve même des versets du Coran et des explications liés aux prescriptions de l’islam en matière d´alimentation. On y explique, bien qu’approximativement, pourquoi la chair de porc et le sang sont interdits en islam. Quant aux produits bio, «organic world», la plate-forme de présentation de ces produits au salon, réunit 162 fabricants et importateurs. Par ailleurs, dans chacun des 10 salons regroupés dans Anuga, les produits bio sont mis en évidence par une signalétique appropriée. Le chiffre d´affaires mondial obtenu avec ces produits jusqu’en 2003 est de 25 milliards de dollars.

vente de salon marocain

3 décembre 2005

salon marocain

Salon agroalimentaire Anuga

Les Marocains signent des commandes de plus de 1 million d’euros
· La conserve végétale en tête des produits

· Plus de 2.600 visiteurs au stand marocain


· Gros intérêt aussi des pays de l’Est


Spéciale, la participation marocaine au Salon international de l’agroalimentaire Anuga à Cologne l’aura été. Organisée par le Centre marocain de promotion des exportations (CMPE), elle a permis aux industriels de connaître les nouvelles tendances en matière d’export. L’intérêt pour les stands marocains était déjà visible durant les 5 jours du salon. Selon le bilan du CMPE, le montant global des commandes conclues par les exposants marocains s’élève à 1,297 million d’euros. Une somme plutôt importante dans un salon où il s’agit surtout de prise de contact. Contrairement aux éditions passées, c’est la conserve végétale qui est en tête du peloton avec 340.000 euros. Cette performance est principalement due aux efforts de conditionnement et d’assaisonnement des produits. La conserve de sardine vient en deuxième place avec 280.000 euros, suivie de l’huile d’olive (210.000 euros) et des anchois. Les fruits et légumes surgelés commencent aussi à percer avec une meilleure mise en valeur.
Le pavillon marocain a reçu 2.650 visiteurs professionnels en provenance principalement de l’Union européenne (65%). Fait nouveau, les pays de l’Est s’intéressent désormais aux produits marocains puisqu’ils viennent en seconde position avec 15% du nombre de visites. Des contacts directs ont été tenus avec les exposants marocains. La conserve végétale vient en tête du nombre des visiteurs avec 21%, suivie de la conserve de sardine (18%), l’huile d’olive (13%) et les anchois (11%).
Zakaria Ouissafane, directeur général d’Arganoil Company, est satisfait. C’est la première fois qu’il rentre d’un salon avec des commandes. Grâce à sa nouvelle ligne de cosmétiques à base d’huile d’argan, la société a beaucoup intéressé les chaînes de pharmacies en Allemagne. Ouissafane a pu ainsi réaliser des commandes de 400.000 DH, qui sont déjà confirmées.
La société Wenza, créée par Abderrahmane Tafrout, le jeune qui a décroché la première place dans l’émission Challenger de 2M, a bien capitalisé sa participation à Anuga. Elle a été présentée comme la nouveauté de la participation marocaine à côté de l’espace cuisine. Vu la diversité des fruits exotiques qu’il cultive dans la région d’Agadir, son stand a été pris d’assaut par les visiteurs. Ce sont particulièrement les hypermarchés qui se sont intéressés à ses produits. Les premières livraisons se feront, selon Tafrout, dès janvier 2006. Elles concerneront deux variétés, à savoir le Kiwano et le Pepino. Wenza dispose déjà de 2 clients hollandais. La société, qui cultive aujourd’hui 20 hectares sous serre, ambitionne d’arriver à 100 hectares. Tafrout espère que les banques seront à ses côtés pour élargir son activité à d’autres produits. Il ambitionne d’atteindre 15 variétés de fruits exotiques en moins de 3 ans.
Les opportunités d’affaires pour les industriels marocains s’annoncent prometteuses alors que les grandes tendances en matière d’alimentation privilégient les produits halal. Pour Saâd Guessous, directeur général de la société Nobles Délices, qui propose de la charcuterie halal, la situation est difficile. “Il y a un lobby de sociétés en Europe qui empêche les produits halal venant d’ailleurs d’avoir accès au marché”, se plaint-il. Toutefois, ces sociétés mettent en avant la qualité des abattoirs qui ne répond pas aux normes européennes.


La guerre de la pub

La participation marocaine au Salon Anuga de l’agroalimentaire (du 8 au 12 octobre à Cologne), a beaucoup tablé sur la publicité. Plusieurs grandes affiches étaient visibles dans le salon. Certaines étaient mieux mises en valeur telles que celles de l’Egypte ou de l’Espagne.
Lorsqu’on feuillette le catalogue officiel d’Anuga, la publicité du Maroc vient en premier. Cette guerre de la pub n’a pas non plus épargné métros, autobus, panneaux d’affichage et les rues de Cologne. Les Espagnols n’ont pas lésiné sur les moyens pour s’imposer. Certains stands comme celui du Pérou ont prévu des groupes de musique traditionnelle.

salon marocain

3 décembre 2005

SALON MAROCAIN

Exceptionnel, le quotidien d’une prison

Salon Nancy Ajram à Aïn Ali Moumen
Résumé

Après l’angoisse de la première prise de contact avec le monde carcéral et la nuit qui n’en finissait pas (www.leconomiste.com), c’est au tour de la visite chez le coiffeur. Il faut se préparer aux premières visites familiales. Une “épreuve” que tout détenu attend avec impatience. Certains, cependant, appréhendent ce jour et le font savoir à leur famille.



· La coupe au rasoir à 10 DH, le rasage à 5


· Les lames circulent “librement”


Après un sommeil très agité, le réveil au troisième jour de détention devient difficile. On sent que le programme de la journée n’allait en rien ressembler à ceux des deux premiers jours. Aujourd’hui, c’est un événement pour moi. J’allais recevoir la visite de ma famille. Et bien évidemment, il était hors de question qu’on me trouve dans l’état où j’étais: barbe de quatre jours, habits froissés… Une visite chez le coiffeur s’imposait. A l’étage des “étudiants”, il y a deux “salons” de coiffure. Ils sont tenus par des détenus qui purgent d’assez longues peines. En fait, il s’agit de cellules comme les autres mais qui ont été aménagées de telle manière qu’elles ressemblent un tant soit peu à des salons de coiffure. Le “propriétaire” de l’un des salons nargue son “concurrent” et prétend tenir un salon hors pair. Le luxe, quoi, dit-il. A telle enseigne, affirme-t-il, qu’il pourrait y recevoir Nancy Ajram pour un brushing. Depuis, les prisonniers désignent son salon du nom de la pulpeuse chanteuse libanaise, Nancy Ajram.
Il y avait du monde et il fallait attendre son tour. Certes, les visites ont lieu tous les jours, mais aujourd’hui, on sent qu’il y a quelque chose de particulier, me lance un codétenu. A quoi reconnaît-il cela? C’est la fréquence et le nombre de personnes qui se pressent aux deux salons. On allait apprendre plus tard que le bruit avait circulé sur l’éventualité d’une visite-surprise de SM le Roi Mohammed VI. Cela explique largement aussi la frénésie qui s’était emparée des gardiens et des employés du pénitencier. Tout était devenu propre en quelques heures.
Mon tour arrive. Je m’installe sur la chaise en plastique que me présente le coiffeur. Nous nous connaissons déjà. Dès mon arrivée le premier jour, il m’avait salué sans me souhaiter la bienvenue, cela se comprend, bien sûr. Mis à part le fait qu’il soit exigu, le “salon” est semblable à ceux que l’on trouve dans les quartiers populaires. Serviettes et outils sont d’une propreté impeccable. On ne peut s’empêcher d’en féliciter le patron. “Je tiens à la propreté de mon matériel. C’est mon gagne-pain dans cette taule. Mes parents ne peuvent pas supporter tous mes frais. Je leur coûte déjà assez cher comme cela”, dit K. Coiffeur de métier, l’administration du pénitencier l’a autorisé à “s’installer” dans cette cellule et à l’aménager en salon. La coupe de cheveux au rasoir est à 10 DH. Le rasage avec “tour d’oreille” est à 5.
Les lames de rasoir que l’on trouve un peu partout ne sont utilisées qu’une fois et sur la même personne. “Pas question de raser plus d’un détenu avec une seule lame”, dit K., non sans fierté. On tend le cou et les premiers effets du blaireau commencent à se sentir sur le visage. Cela ressemble à un massage rendu encore plus agréable par les effets produits par la crème à raser au menthol. Ce n’est certes pas la première fois que l’on fait glisser un blaireau sur notre visage, mais dans ces lieux et en ce moment, c’est un véritable luxe que l’on a du plaisir à s’offrir et à savourer.
Quand le coiffeur commence à faire glisser la lame de son rasoir le long des joues et du cou, un frisson incompréhensible nous parcourt le dos. Une peur injustifiée et sournoise s’empare de nous, faisant couler sur notre échine une sueur froide dont on aura, après, beaucoup de mal à se débarrasser. Il commence à poser quelques questions auxquelles il faut avoir la courtoisie de répondre. Sinon, qui sait, une lame pourrait facilement ouvrir une artère. Comme ça, par accident… La conversation s’engage. On ne se fait pas de confidences parce que personne n’a rien à cacher, mais on discute plutôt des circonstances qui ont conduit chacun de nous dans ce pénitencier. Le coiffeur, lui, a tué de sang-froid pour venger son père qui a été dépouillé de son argent et passé à tabac par un malfrat, truand à la petite semaine. Il purge une peine de 20 ans. Sa famille vient de Marrakech une fois par mois pour lui rendre visite. Le “salon” l’aide à se faire de l’argent qu’il envoie à sa mère restée sans ressources depuis qu’il a été incarcéré.
Un prisonnier fait brusquement irruption dans cette discussion et commence à se plaindre des conditions de sa détention. “Moi, personne ne vient me voir. Ma famille est loin, très loin”, dit-il. En effet, les siens sont établis à Laâyoune. Son accent traduit ses origines sahraouies. Il est condamné à 15 ans de prison ferme pour meurtre avec préméditation, vol, recel et détérioration de bien d’autrui. “C’est ma femme qui a été la cause de tout ce qui m’est arrivé”, ne cesse-t-il de répéter. Apparemment, il l’avait prise en flagrant délit d’adultère. Alors, il tue l’amant et épargne la femme.
“Oustad, on vous demande à la visite”, vient m’annoncer un détenu commis. Heureusement, le coiffeur venait de terminer. Je me dépêche vers la cour réservée à la visite. Quelques bancs et des chaises en plastique blanc. Seuls les prisonniers qui reçoivent une visite y ont, en principe, accès. Dans la réalité, c’est une sorte de couloir d’échange où les “barons” viennent jauger les arrivages de nourriture et d’autres biens. Ils prennent le pouls pour la suite des affaires, leurs affaires. On raconte que certains prisonniers cèdent pour le prix d’un paquet de cigarettes, de deux ou trois joints et quelques psychotropes le contenu d’un grand panier (viande, légumes, fruits, thé, café, sucre…). Le prix que paie la famille pour le contenu du panier se situe généralement entre 150 et 200 DH. Il est cédé pour moins de 50 DH par son destinataire.

Jamal Eddine HERRADI

Dans une prochaine édition
Droit de visite

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